Bonheur permanent au Mas
On constate toujours (=tous les jours) la beauté de notre environnement, on médite face au lever du soleil, on accueille les amis, les randonneurs et les ânes (Nanon est la grande habituée que Jean Pierre confie aux familles qui montent ici, notre brouteuse privilégiée pour débroussailler nos prairies, entretenues par les pluies de Nouvelle Lune) avec la même joie !
Le liseron prospère mais il n’est pas le seul (et je l’ai à l’œil, j’appelle ses racines pour qu’elles libèrent les fleurs et les plantes potagères) ; Je continue à chercher des recettes pour manger nos légumes tout en variant les plaisirs… Je ne vais pas tarder à expérimenter le sorbet tomate/basilic ! Roxane a fait des conserves et replanté des légumes d’hiver à la place de notre production printanière. Thierry s’active sur la clôture des sanglichons et –aidé des hommes courageux qui séjournent ici (Gilles, Simon, Charles) – la citerne de récupération de la phyto-épuration est bien terrassée avec des cailloux LOCAUX !
On va cueillir nos 1ers Zaricots (verts) HUUMMM, ça nous changera ! Et les poivrons pointent le bout de leur goût vert.
Les cinq poussins grandissent… de vrais ados à la crête naissante (n’ai pas repéré si leur voix muait ?) ; le coq domine toujours les huit poules pondeuses-généreuses qui m’encouragent davantage à la cuisine (glaces, brioches et cakes).
Les randonneurs du PR sont bien contents de se poser à l’ombre de la grange (il en passe chaque jour), de goûter les sirops (parfois) et de remplir leurs gourdes à l’eau de source (que nous allons chercher « en bas », en voiture).
Du nouveau au Mas : tous les jeudis impairs nous prévoyons une « rencontre musicale internationale » ! Où chacun peut apporter un enregistrement qu’il aime à écouter et souhaite faire découvrir ; les musiciens seront inviter au « bœuf » et nous pourrons chanter et danser librement au gré du rythme, des propositions et de l’humeur.
Aucune journée ne ressemble à une autre, la nature nous nourrit autant extérieurement (alimentairement) qu’intérieurement (=spirituellement), nous rendons grâce à ces présents.