safari du 15 et 16 oct.

"Il n'est pas trop THAR, elle n'est pas trop tarte !"...quoique ... : JE porte mon traillis des sables (de circonstance), mes chaussures de rando, un debardeur et mon "pareo-a-tout-faire" protegeant mes epaules, un foulard noue sur la tete en guise de chapeau de soleil et mes lunettes "alpines" ideales contre la reverberation (d'apres le vendeur de Lagny s/M qui m'a fait l'article lors de mon depart dans le desert australien) ; je me suis protege la peau avec de l'ecran total, indice 60 (si, ca existe chez Biotherme)  ET me voila juchee sur la bosse poilue -recouverte d'une selle et de plusieurs epaisseurs de couvertures !- d'un dromadaire charmant mais neanmoins d'allure arrogante ! (communement appeles "chameaux"). C'est sure que je ressemble a une touriste : il n'y a QU'EUX qui montent les dits rumineurs "pour le plaisir" !! Mais  il me semble avoir l'air d'une touriste raisonnable - a defaut d'etre intelligente- pas comme Diana qui decouvre tout ce qu'elle peut...et y'a de la surface ! (pour bronzer, sans doute ?!). Apres 2H d'une chevauchee cadensee mais sans incident, je suis contente de me reposer a l'ombre d'un accacia pour la pose dejeuner. Les 2 chameliers et Kamel s'activent pour nous cuisiner des legumes au massala avec des chapati. Je reste dans la carriole (de 16 a 18H) jusqu'au campement nocturne : nous sommes chronos avec le coucher de soleil et nous installons dans un "croissant" confortable forme par une grosse dune de sable, a la lisiere d'une plaine arbustive verdoyante (contraste etonnant). Le dhal et le riz du diner sont delicieux mais la soiree est trop calme : Kamel refuse de m'apprendre des chansons Hindi, les 3 amis parlent discretement (danois) sur leur couverture... Je me couche donc sous un ciel marbre de nuages, etoile et eclaire par la lune presque pleine ; l'air est doux, je suis bien (une couverture me suffit).

Dimanche, Lever a 7H, les corbeaux sont les 1ers sur les dos des chameaux ! Pt dej compose de tchai, de toasts grilles et tartines a la confiture et de fruits (papaye et bananes). Nous levons le camp juste derriere l'attelage des Francais qui ont campe une dune plus loin ; je chevauche une autre bete placide et ondoyante pdt 1h30 puis marche lentement derriere l'equipee sur le chemin du retour (le meme qu'a l'aller) en profitant de la flore du paysage, plutot plat et vert! parfois des melons rampent sur le sable, des buissons fleuris agrementent les bas-cotes, des arbres a baies (ou ressemblant a des oliviers) s'eparpillent de loin en loin ou des champs irrigues d'arrachides enverdissent le Thar (qui n'est pas si desertique qu'on l'imagine, dumoins dans cette partie !) La faune d'hier ne se montre pas ce matin : ni antilope, ni fox (que je n'ai pas apercu), ni mulot, ni lezards, ni oiseaux ... seulement des troupeaux de cabris surveilles, qq bovides egares et des chiens -affames mais non domestiques- guettants nos restes de legumes du dejeuner que nous prenons a l'ombre d'une cahute.

Les chameliers nous ont laisses au bord d'une grand route et Kamel nous a presente sa famille avt de rentrer sur Bikaner. Sunil etait a l'ecole qd l'equipe m'y a deposee. J'ai pris une douche et bu un tchai avt de renfourcher mon veloCite ; je suis tombee sur Natacha et manoj au cafe internet ou j'ai lu mes emails puis on est alle au Deluxe ens. et j'ai -encore- echoue dans l'appel de la famille Lhomme. Retour a l'ecole ou Sunil est ENCORE la mais PLUS L'EAU ! calme soiree en attendant Nat qui m'annonce que l'ecole fermera sans doute ses portes jusqu'a la reception du document officiel reclame par la police ; avec les fetes de Divali qui s'annoncent, on prevoie environ un mois ! Mon depart de Bikaner est imminent mais je reviendrai tres probablement faire la transition avt Noel et le prochain enseignant.