ca commence fort

Mercredi 1er septembre 2010, Irbid1, BQ =35DJ, je ne me leve pas a 6h comm prevu ms je suis partie a 6h et demie. Le tps du taxi + celui bcp +lg, que le bus se remplisse (la, ca prend 1h) [precision : ce sont des mini-van d'env 20 places, svt confortable et en bon etat] + 1h de route rapide et j'arrive a Jerash en fin de matinee. Au Hadrian's gate Hotel, Walid m'accueille avec une extreme gentillesse et un the de bienvenue + mon 1er cours d'arabe (C complique, surtout avec l'audition deficiente) ; il n'est pas avare de renseignements et me propose de laisser mon gros bagage le tps de visiter les ruines romaines car les prix ont doubles depuis le "petit fute 2009" et ca ne me tente pas de depenser pres de 35 Euros meme si les chambres sont irreprochables ! Je me laisse la fin de journee pr reflechir et suis ses conseils : j'achete le billet pr la visite de Jerash, passe au visiter center [la jeune employee -voilee- est aussi souriante qu'inutile, elle parle peu angl, n'a pas d'info et lit peniblement le plan a dispo !] et vais faire un tour ds la pte ville poussiereuse (les travaux n'aide pas ds cet environnement naturellement sec !)...rien de transcendant, je rentre a l'ombre de l'OT. Mon idee etait de voir le site au couchant (belle lumiere sur le calacaire rose-orange, ca doit etre terrible) ms vu que je n'ai RIEN a faire et que je ne dors +sur place, C a 14h que je me lance a l'assaut des colonnes corinthiennes a la pelle ! Je suis seule sous le soleil (mais le vent fait du bien et les photos ne st pas parasitees par les autres) m'instruisant et mitraillant a loisir toutes ces vieilles-belles pierres (de quoi me faire une jolie cabane tellement il en reste au sol) ! Ss aucun doute, je traverse les rues d'1 TRES gde ville et je remonte le tps jusk...AVANT JC, meme si l'apogee de Gerasa date du Veme s APRES.Je prends tt mon tps pr savourer et qd je reviens sur mes pas, claquee, j'apprends que le site ferme ! A 16h30...heureusement que je ne me suis pas accrochee a mon plan de depart ! G a peine le tps de boire 1 verre d'eau chaude que m'offre Walid en recuperant mon sac que je dois me precipiter vers la gare routiere pr tenter d'attraper le bus d'Irbid...trop tard, a 5h5, la gare est vide ! Je demande a 1homme au volant s'il pense que ca vaut la peine que je patiente mais le tps d'acheter une bouteille d'eau, il me propose de me conduire ! J'accepte et fais la connaissance de Nader, prof de sport en Arabie Saoudite avec sa femme, prof de math, enceinte de 7mois, avec qui il passe les vacances du ramadan a Amman.Il est d'autant +gentil que la route prend une heure, que notre conversation n'est pas simple entre nos deux "anglais accentues" et qu'il doit se renseigner pr me deposer devant mon pt hotel, dt je n'ai que le nom, au coeur de cette gde ville ! Il repart immediatement...vers ou ? Un immense merci Nader, je suis sure que tu iras au paradis...

Au Al Ameen Al Kabir Hotel, C Hamet qui m'accueille avec un beau sourire et 1bon angl + des chambres...bof ms bon marche : G 3gds lits pr moi seule et une salle d'eau commune (partagee, entre autre, avec 2 voyageurs -silencieux- qui etaient ds mon bus ce matin en quittant la capitale) a 6DJ. Hamet me parle de SES voyages et comm la Canadienne, il me recommande la Syrie ; Damas est sublime parait-il et le pays aussi interessant que bon marche...je verrai (si poss). Je vais diner [moi aussi je casse mon jeun : je n'ai bu qu'1L d'eau depuis 9h !] Abdulah parle un angl impeccable et me sert presque comme hier soir sans les frites ni les pois rouges, ni le the, et me propose de "m'ajouter-a-ses-favorites"! Ca ne me coute rien de lui donner mon email et ca lui fait plaisir !Seule ds une gde salle qui sent le propre pdt la priere du soir a la tele (19h30), je suis bien vite rejointe par de nombreuses familles nombreuses et souriantes. Je redige Ailest apres mon repas et fuis les fumeurs (defaut n1 pr l'instant) en rentrant me doucher. Vous n'imaginez pas le tps que je passe a farfouiller ds mes bagages (pourtant reduits). Ni lecture, ni berceuse et la GRANDE animation de la rue, avec ou sans petards, sous mes fenetres ne m'empeche pas d'ecraser !